Les Ouïghours sont un peuple venant de Chine : ils sont depuis 2014 martyrisés et persécutés. Décryptage…
Qui sont les Ouïghours ?
Selon l’article paru sur le site 1jour1actu les Ouïghours sont un peuple turc dont la majorité est de religion musulmane, ce peuple subit un génocide de la part du pouvoir chinois. Ils vivent une persécutions religieuse.
D’où viennent-ils ?
Toujours selon le même article, les Ouïghours sont un peuple turc dont la majorité est de confession musulmane. Ce peuple vient d’Asie, ils vivent dans la région du Xinjiang à l’ouest de la Chine.

Pourquoi sont-ils persécutés ?
La Chine persécute les Ouïghours en raison de leur religion : l’islam. D’après le gouvernement chinois, les musulmans sont des terroristes.
Que subissent-ils ?
D’après le reportage d’Arte sur les Ouïghours, ils sont entre 40 et 60 dans une seule cellule, les hommes et les femmes sont séparés.
Les conditions d’hygiène sont inhumaines. Ils doivent courir toute la journée en chantant des chants patriotiques qu’ils doivent apprendre en 3 jours, s’ils ne le connaissent pas ils seront donc punis, mis en isolement, ou violés par un des gardes. On renvoie la personne auprès de sa famille quand il ne lui reste 2-3 jours à vivre.

Source : SLATE.
Dans une interview du média KONBINI, Gulhumar Haitiwaji dit : « Je pense vraiment que la Chine est entrain de nous exterminer». Des corps disparaissent, ils sont souvent brulés. Les Chinois font aussi avorter de force les femmes enceintes, ils ne veulent pas que les Ouïghours aient une descendance. Les gardes forçaient les femmes à se déshabiller. Ils subissent un lavage de cerveau car une fois par semaine on leur montre une vidéo du président et ils doivent donc écrire une « critique » sur lui. On leur interdit de vivre leur religion en les incitant à boire de l’alcool, manger du porc, tout ce qui est interdit par l’islam. On les stérilises de force.
« Ils lui ont dit que si elle osait parler à quiconque de ce qu’elle a subi, «le bras puissant de la Chine la rattraperait»

Le journal Le Monde a recueilli le témoignage de Gûlbahar Jalilova 56 ans voici son histoire :
le 22 mai 2017, Gûlbahar Jalilova citoyenne du Kazakhstan d’origine Ouïghoure a été arrêtée par trois policiers, ils lui ont dit qu’ils allaient l’interroger, arrivés là-bas ils lui ont demandé de faire un test urinaire, par la suite elle a compris que c’était pour savoir si elle était enceinte car les femmes enceintes sont avortées de force. Ensuite ils l’ont emmené en cellule où elle restait assise 17 heures par jour, où il n’y avait pas de fenêtres, seulement des portes en fer, l’eau étant extrêmement limitée. Elle avait beaucoup de problèmes dermatologiques. Elle a vu des femmes devenir folles, par la torture. Lors de sa libération le 3 septembre 2018 ils lui ont dit que si elle osait parler à quiconque de ce qu’elle a subi, «le bras puissant de la Chine la rattraperait». Gulbahar Jalilova a écrit le nom de ses co-détenues dans l’espoir de les retrouver un jour.
Le rôle des réseaux sociaux
Jeudi 1 octobre : les réseaux sociaux se couvrent de bleu en soutien aux Ouïghours.
À l’occasion de la fête nationale chinoise, les internautes se sont rassemblés sur les réseaux sociaux en publiant des images bleues sur leurs comptes Twitter ou Instagram pour dénoncer la répression des Ouïghours.
Le mouvement de « la photo bleue » a été initié dans un tweet par le député européen Raphael Glucksmann.

À l’occasion de la fête nationale chinoise, les internautes se sont rassemblés sur les réseaux sociaux en publiant des images bleues sur leurs comptes Twitter ou Instagram pour dénoncer la répression des Ouïghours.
Le mouvement de « la photo bleue » a été initié dans un tweet par le député européen Raphael Glucksmann.
Travail forcé en Chine : les Ouïghours de France portentplainte contre Nike
Le 24 février 2021, les Ouïghours de France ont porté plainte contre Nike pour travail forcé. Une plainte pour «pratiques commerciales trompeuses et complicité de recel de travail forcé» a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris le 24 février 2021.
À la suite de ces révélations plusieurs marques concernées, comme Lacoste, ont décidé de cesser toute activité avec des fournisseurs impliqués dans l’exploitation des travailleurs ouïghours.
Nike dira par la suite : «Nous n’avons pas trouvé de preuve de travail forcé de Ouïghours dans notre chaîne d’approvisionnement.»
Rédigé par Lou et Aya.