Génération Identitaire est un mouvement politique, créé en septembre 2012, dont le siège historique est installé à Lyon, selon la page Wikipédia du groupe.

Il revendique 2 800 adhérents mais le nombre de ses militants et sympathisants est plutôt estimé par les spécialistes à 800 tout au plus. Il réunit des garçons et des filles européens âgés entre 15 et 30 ans, ils défendent les identités locales, régionales, françaises et encore européennes.

Leur symbole est le « lambda » majuscule – ancêtre grec du « L » de l’alphabet latin, information mentionnée sur l’ancienne page du site de Génération Identitaire.

Selon eux, l’immigration devrait être stoppée au plus vite .Ils veulent une France peuplée de Français « de coeur et de sang ». Les «kebabs, les mosquées, les voiles n’ont rien à faire ici»,  «chacun chez soi ».

Ce mouvement est qualifié d’extrême droite par certains médias. Leurs slogans, leurs pactes sont très clairement raciste et nationaliste bien qu’ils nient être intolérants envers les migrants et qu’ils affirment ne pas tolérer l’intolérable.

Ils se sont notamment fait remarquer récemment pour la chaîne humaine formée à la frontière franco-espagnole en janvier 2021.

Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

Le 19 janvier 2021, l’organisation d’extrême droite fait son 2ème coup médiatique (la première en 2018 sous la bannière « Defend Europe »). Ils parcourent la frontière franco-espagnole, en doudoune bleue et au volant de trois 4×4, leur « mission »: « surveiller tout passage éventuel de migrants et en alerter les autorités », témoigne Thaïs d’Escufon, une des têtes d’affiches de l’organisation. Car, ajoute-t-elle « plus une seule goutte de sang Français ou Européen ne doit couler à cause du couteau d’un terroriste ».

Les conséquences

Selon Le Monde, suite à cela, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, demande, dans un message posté sur le réseau social Twitter, à la préfecture de « mettre fin fermement et sans délais à ce coup de force contraire aux valeurs de la République », en parallèle un appel est lancé par le député local Joël Aviragnet, le président du conseil départemental George Meric et le maire de Luchon, Eric Azémard. Ils exigent la dissolution de Génération Identitaire.

La dissolution

Toujours selon le journal Le Monde, pour la première fois, la dissolution est évoquée le 26 janvier par Gérard Darmanin qui se dit « scandalisé » par l’opération anti-migrant dans les Pyrénées. Le 13 février, il déclare avoir engagé la procédure de dissolution du groupe, il donne 10 jours à l’organisation pour qu’ils fassent valoir leurs arguments.

Le mercredi 3 mars,le groupe est dissout en Conseil des Ministres, le groupuscule « incite à la discrimination, la haine et la violence », a précisé Gérald Darmanin dans un tweet.

Source : generationidentitaire.org, Le Figaro

Texte de Zahira Harmanci